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breve fiscale
 
 
LE RÔLE DES INSTITUTIONS

INFORES, cette structure encore méconnue mais
indispensable, au service de la profession.

 

INFORES est né, il y a environ 50 ans, de la volonté des deux principaux syndicats professionnels, de créer une structure d’accueil et d’assistance aux professionnels susceptibles d’être concernés par des problèmes de responsabilité.


Avec le temps et la judiciarisation croissante de la société française, cette démarche a trouvé toute sa légitimité et sa pertinence.


Bon nombre de confrères en effet se trouvent inquiétés :

  • lorsqu’ils sont experts-comptables pour le désormais célèbre « manquement au devoir de conseil », voire pour le risque de complicité en cas de maintien jugé anormal au sein d’entreprises aux pratiques douteuses ;
  • lorsqu’ils sont commissaires aux comptes, pour des problématiques liées à l’opinion, à l’alerte ou à la révélation.

INFORES, déployé sur l’ensemble du territoire, vous écoute et vous conseille dans la confidentialité, l’empathie et la gratuité.


Dans le même temps, on assiste au renforcement considérable de la notion de service rendu par les instances officielles de la profession. Même s’il n’est pas question ici de nier l’impact positif de cette évolution, il convient sans doute de redonner un peu de visibilité et de clarté aux rôles respectifs des institutions, des syndicats et aussi d’INFORES.


En clair, il est temps de reconnaître la place primordiale exercée par INFORES au service de la profession toute entière en tant que « Centre d’information et de documentation sur la responsabilité des professionnels de la comptabilité ».


Il est du devoir impérieux, pour tous et chacun d’entre nous, de mieux communiquer, notamment auprès de nos jeunes confrères et consœurs, sur la place d'INFORES au sein de notre communauté professionnelle.


En effet, cette frange de notre profession est souvent ignorante d’INFORES ou du moins de son action effective. Or, il s’avère que leurs besoins sont sans nul doute au moins aussi importants que ceux de leurs aînés. Pour ce faire, tous les moyens de communication sont à considérer :

  • lors de leur stage, information par les maîtres de stage et par les actions de formation qui leur sont consacrées ;
  • lors de l’obtention de leur diplôme, information délivrée à la prestation de serment ;
  • intégration de rubriques bien fléchées au sein des sites de l’Ordre et de la Compagnie ;
  • insertion dans les supports de formation des instances, tels que le séminaire ACCUEIL de la CNCC ;
  • réunions sur la responsabilité professionnelle.

Le rôle central des institutions reste celui de la représentation active des professionnels au sein de son environnement et de la bonne administration de la profession. En ces temps difficiles marqués par l’assimilation du numérique, par la redéfinition de l’offre de service, par la réforme de l’audit, les instances professionnelles doivent se concentrer sur l’essentiel, sur leur cœur de
« métier ». Tracer les voies de l’avenir, peser dans l’unité à Paris et à Bruxelles auprès du pouvoir politique en conjuguant intérêt général et citoyen et enjeux professionnels.


Aux syndicats, doit incomber la défense des intérêts matériels mais aussi la fabrique à idées et la force de propositions.


À INFORES enfin et grâce aux institutions et aux syndicats qui voudront bien améliorer leur communication en la matière, le soin d’écouter et d’assister les confrères concernés par des problèmes de responsabilité.


En conclusion, évitons le mélange des genres !

 
Gilles LEPROUST